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Faire de l’écoute active demande certaines compotences qui ne sont pas naturelles lorsque l’on écoute une personne parler. Dans la plupart des cas, les gens ont tendance à donner leur avis après avoir effectué une phase d’écoute. Voir même pire, ils se permettent de couper leur interlocuteur, en pleine explication ! 

Si tu n’arrive pas à écouter les autres et leur donner toute l’attention qu’ils méritent, alors je pense que mon article va t’aider.

Tu vas pouvoir découvrir une technique d »écoute que les meilleurs négociateurs utilisent. Mais c’est aussi une stratégie d’écoute que les psychologues mettent en place avec leur clients.

En bref, c’est la meilleure technique d’écoute que je connaisse, surtout si tu veux en apprendre plus sur ton interlocuteur.

Que ce soit en négociation, en séduction, en famille ou avec des personnes de ton cercle sociale, l’écoute active est très puissante.

Nous allons voir dans ce nouvel article la définition complète de l’écoute active. Puis je te dévoilerai comment faire de l’écoute active avec les autres en 3 étapes.

Let’s go !

 

Qu’est ce que l’écoute active ?

L’écoute active possède une définition assez vague que je vais tenté d’éclairer le plus simplement possible. 

Il s’agit d’une technique de communication, bien que tu sois occupé à écouter l’autres, qui a été baptisé par le psychologue américain Carl Rogers. Elle est aussi appelée écoute bienveillante par certaines personnes.

Dans un premier temps, l’écoute active nécessite d’écoute avec une attention toute particulière son interlocuteur. Pas question de le couper alors qu’il est en train de parler. Pas non plus question de regarder à droite à gauche. Tu dois pouvoir focaliser toute ton attention sur l’écoute de l’autre. 

Une fois cette étape de politesse réalisé, tu vas te mettre à écouter et retenir les informations clés que ton interlocuteur dévoile. Savoir faire les tris et évaluer par ordre d’importance la donnée qu’il te divulgue de manière continue est important pour la phase finale de ton écoute active.

Il s’agira dans un dernier temps d’utiliser les questions ouvertes pour accompagner ton interlocuteur dans la résolution d’un problème par exemple. 

Comme expliqué au début, ce qui différencie l’écoute active de l’écoute normal c’est cette phase de questions. Tu ne conseilles pas et tu ne donnes pas ton avis. Tu te charges juste d’aider la personne à trouver par elle-même la réponse. 

 

 

 

Les avantages de l’écoute active en conversation

Côté avantages, il y a de quoi avoir envie de pratiquer l’écoute active régulièrement. 

Ceci dit, pratiquer l’écoute active demande quand même d’être assez connecté et viser l’efficacité dans toutes ses conversations. C’est sûrement la simple raison qui fait que l’on utilise l’écoute bienveillante, uniquement lorsque la conversation à de l’enjeu : négociation, séduction, conversation familiale…

Car voici tous les avantages que j’ai pu découvrir dans l’utilisation de l’écoute active : 

  • Offrir une vraie écoute à son interlocuteur
  • Mieux comprendre la personne
  • Ne pas juger/blesser
  • Ne pas donner des conseils énervants
  • Influencer en douceur son interlocuteur
  • Offrir plus de motivation dans l’application de la solution (car la personne semble avoir trouvée d’elle-même quoi faire)

 

Désormais, voyons les 3 étapes de l’écoute active et comment mettre en place de l’écoute active dans ses conversations. 

 

 

1- Oublier les conseils et les recommandations

Si il y a bien une chose que nous faisons régulièrement sans nous en rendre compte, c’est de couper la parole pour donner son avis. 

C’est une pratique naturelle qui doit être absolument contrôlée. Car elle ne sert à rien, à part assouvir un besoin profond de montrer que l’on sait tout. (encore une question d’égo)

Mais réfléchissons un instant : est ce que les conseils que tu as déjà donné à quelqu’un on fonctionnaient ? Et est-ce que cette personne a-t-elle vraiment essayé de les appliquer ?

Dans la plupart des cas, la réponse globale est un non…

Alors si la finalité n’est pas utile, on pourrait se rattacher au fait que tes précieux conseils soient utiles pendant la conversation. Mais qu’en est-il vraiment ?

Apporter une écoute bienveillante à son interlocuteur, c’est justement le comprendre, l’écouter, lui donner de l’attention.

C’est ce que la personne recherche le plus, si elle voulait des conseils, elle irait sur Google, ou consulter un professionnel. 

Par contre, toi, son meilleur ami, son collègue de boulot, ou son conjoint, que s’ai-je, tu peux lui donner beaucoup mieux : lui donner de l’écoute active !

 

2- Utiliser les questions ouvertes 

Maintenant que tu as compris qu’il ne faudrait pas interrompre ton interlocuteur avec tes conseils et ta vision du monde, voyons quand même comment l’influencer. 

C’est à l’aide des questions ouvertes que tu vas pouvoir le guider vers ton cheminement de pensé. 

À la différence des conseils et remarques de la partie précédente, les questions ouvertes sont sans jugement, sans actions, uniquement là pour aider à la réflexion. 

Comment, Quels, Pourquoi, À quel point…autant de manière de commencer une question ouverte qui t’aidera à faire de l’écoute active. 

Pour illustrer mes propos je vais te prendre un exemple très simple. Tu as un ami à toi qui vient te voir en te parlant d’un surpoids qu’il traine depuis plusieurs années….et il en a marre !

Plutôt que de lui dire de faire du sport et de manger moins, ou pire de suivre un quelconque régime… tu vas utiliser l’écoute active. 

Tu vas lui demander comment est ce qu’il compte s’y perdre pour perdre du poids. Pourquoi manger tel ou tel aliment ? Quels règles va-t-il se fixer ? Quels/Combien d’écarts s’autoriser par semaine ? 

Le but, c’est qu’à la fin, toutes les choses qu’il va mette en place soient sorti de sa bouche et pas de la tienne. 

Cela l’aidera à se motiver et à rester fidèle à ses parole par la suite. Et il aura beaucoup plus de chance d’atteindre son objectif. 

De plus, l’écoute active te permettre de bien faire le tour du sujet, c’est un peu le prince de base de l’utilisation des questions ouvertes. C’est pour cela qu’on les retrouve dans la méthodes du QQOQCCP

 

3- Jouer à l’immersion en communication 

Enfin, si tu souhaites aller encore plus loin dans l’application de ton écoute active, tu peux jouer à l’immersion. 

C’est une technique supplémentaire que j’ai moi-même créé et qui est issu d’un outils d’analyse psychologique. 

L’immersion consiste à aller toujours plus loin dans la notion de « Pourquoi ».

Pourquoi veux-tu perdre du poids ?

– Pour me sentir mieux quand je sors

Pourquoi, tu n’es pas à l’aise quand tu sors de ton appartement ?

– Non je me sens humilié et mal regardé par les autres

Ok et pourquoi est ce que tu penses qu’en perdant 20 kilos cela sera différents, tu penses que cela vient du poids ?

– OUI, c’est certains

 

En quelques immersions tu auras donc pu analyser la réelle motivation de to interlocuteur. Il veut perdre du poids parce qu’il se sent jugé. 

Mais dès fois, cela n’est pas aussi rapide est simple que dans mon exemple. Tu peux par conséquent avoir de nombreux niveaux d’immersion !

 

En bref, faire de l’écoute active en conversation est assez réservé aux conversation les plus importante que tu as. Même si je te recommande bien entendu de t’entrainer d’abord sur des conversations simples.

Tu peux néanmoins garder certains principes de l’écoute active pour tes conversais du quotidien. Comme le fait de ne pas couper ton interlocuteur, et de lui donner 100% de ton attention quand il te parle. 

 

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